De retour de Cuba, la compagnie s'est penchée sur cette matière brute récoltée dans ce « là-bas » mystérieux. Des sons, des images, des odeurs et des paroles composent un lumineux panel riche d'anecdotes, de souvenirs, de rêves... de vies.
Traqueurs d’émotions, nous avons endossé nos fidèles costumes de journaliste en herbe pour poursuivre cette quête dans notre chère contrée française.
Des heures de bande, des pages de retranscriptions, desquelles, stabilos et crayon gris en main, la trame du spectacle s’est dessinée, les premières lignes se sont tracées. Monologue, conte, dialogue et autres amas de phrases polyphoniques constituent le premier feuillet d’une écriture dramatique en maturation…
De ces multiples interrogations, ratures, réécritures, traductions et réflexions ; une conclusion (et pas la moindre) est née : Miradas est à présent rebaptisé Donc en résumé, je continue à rêver…
Ce choix délibéré est tout de même le résultat de deux mois soumis à de vastes traumatismes cérébraux : dépression atmosphérique, démultiplication continue de brouillons et enregistrements audio, pluies diluviennes et autres intempéries intellectuels… Nous accepterons donc tout commentaire pour nous rassurer dans notre choix…
Et puis la photo qui suit sera sans doute le visuel du spectacle en attendant le travail de plateau pour une illustration moins abstraite du spectacle…